Nouilhan est une des plus vielle commune du val d’Adour.
Des textes très anciens émanant de l’abbaye de Larreule citent Nouilhan en 1015 en la nommant Noulhano.
L'étymologie de Nouilhan viendrait du nom du domaine antique d'un dénommé Nobilis ou Novellius.
Dénominations historiques au fil des siècles.
L'histoire de la commune est donc très ancienne, comme en témoignent les vestiges gallo-romains avec les restes d’une villa antique du IIe ou IIIe siècle attribuée à un propriétaire dénommé Nobilis ou Novellius qui aurait donc donné le nom au village. De plus pour évoquer l’ancienneté du village il est à signaler l’existence d’une motte féodale connue sous le nom de " Tuco " près du canal du Moulin.
En 1256 elle devient la limite nord de la Bigorre. En effet la Rivière Basse est enlevée du Comté de Bigorre pour être cédée au Béarn. Il en reste un élément fondateur qui est actuellement l’allée des platanes qui symbolise cette frontière séculaire qui a été réelle de 1256 à 1790.
Pour poursuivre dans l’historique, nous savons aussi qu’en 1313, Nouilhan dépendait du sire de Lafitole et qu’en 1429, la seigneurie passa aux sires d'Andoins.
En 1717, Nouilhan devint la résidence habituelle des comtes de Pujo.
La commune a été longtemps contrôlée par les abbayes voisines de Larreule et de Saint-Lézer d’où le saint patron de Nouilhan est Saint-Lizier,évêque du VIème siècle, qui se fête le 27 août.
L’évolution de la population se compte en habitation : en 1429 il y avait 8 feux, en 1649 il y avait 60 feux et 359 feux en 1866. La commune a perdu plus de la moitié de sa population au milieu du XIX ème siècle du fait d’émigration vers les terres vierges d’Argentine et de Louisiane.
Administrativement le village a fait partie :du Pays et sénéchaussée de Bigorre, du Quarteron de Vic, du Comté de Parabère, puis du Canton de Vic en Bigorre depuis 1790.
La commune possède aujourd'hui le Bois du Marmajou, qui aurait appartenu à Diane d'Andoins, Comtesse de Gramont, belle et célèbre maîtresse d'Henri IV « lou nouste Enric »
Ce bois était utilisé par les gens de Vic-en-Bigorre, Lafitole et Maubourguet pour l'exploitation du bois et le passage des troupeaux. Sa superficie est de 100 hectares.
Il y avait alors de nombreux conflits et on peut encore voir, à la croisée de chemins, une pierre marquant la frontière entre les quatre communes, mais marquant aussi pendant 7 siècles la limite entre la Bigorre et la Rivière Basse au Nord. Le " Marmajou ", en vieux gascon du moyen-âge, signifie "le Grand Marais". Il est aujourd'hui drainé. Son bois a été très utilisé au XVIIe siècle par Colbert pour la construction des galères royales de Louis XIV et pour des parquets du château de Versailles. La forêt du Marmajou a été réduite pour réaliser la construction de la « route royale » du Baron d’Etigny au milieu du XVIIIe siècle qui est actuellement la RD 935 puis par la construction de la voie de chemin de fer inaugurée en 1859 par Napoléon III et son épouse Eugénie de Montijo.
Historiquement il est à noter une violente bataille les 24 et 25 mars 1814 à la lisière ouest de la forêt lors de la retraite d’Espagne, elle a opposé les troupes de duc de Wellington à celles du maréchal Soult qui a capitulé à Toulouse un mois après.
Nom occitan : Nolhan
Sobriquet : Los graulhassèrs « les mangeurs ou éleveur de grenouilles »
Sa population est de 203 habitants.
La superficie de Nouilhan est de 453 hectares (4.53 km2) avec une altitude minimum de 188 mètres et un maximum de 203 mètres.
Le nom des habitants est : Nouilhanais et Nouilhanaise
Réalisation AGEDI, , Hébergement par Net15, Site administrable CMS propulsé par WebSee - (En savoir plus)